Quelles évolutions désirables ?
Un système travail désirable :
- valorisant les emplois à la hauteur de leur contribution à la société, et pas en fonction d’un diplôme ou d’un grade
- prenant en compte et répartissant mieux : pénibilité physique et psychique, responsabilité…
- laissant l’espace à une vie familiale et à des engagements divers et variés…
- laissant de l’espace au repos, que ce soit à mesure des semaines, mois, et entre deux jobs…
- respectant le droit à ne pas travailler hors du cadre de travail
- supprimant les tâches « bullshit » (excès de bureaucratie, reporting, réunions…)
- en répartissant les tâches de manière à rendre le travail épanouissant pour tous
- protégeant le travailleur et lui allouant des droits sociaux
Valorisation des métiers essentiels
Métiers pénibles, du lien, du care… premiers de cordée, première ligne….
- santé (infirmier.ère.s et aides soignant.e.s…)
- accompagnement (handicap, enfants, social…)
- enseignant.e.s.
- transport (chauffeurs, …)
- logistique
- agriculteur.trice.s
- ouvrier.ère.s
- agent d’entretien
- …
Valorisation des métiers manuels et de l’artisanat
Flexibilité salariale pour motifs familiaux
Partage équitable de la valeur produite
Droit à ne pas être disponible, à couper avec le travail
Système bénévolat
Système de mise en commun des compétences
Système revenu universel
Télétravail
Bullshit jobs
Temps de travail
- semaine à 4 jours
- temps partiel
Écarts salariaux
Déplacements professionnels
En particulier : déplacements longue distance.
Distance travail – logement
Avantages polluants (comité d’entreprise…)
- voitures de fonction (si alternative)
- vacances à l’autre bout du monde
- …
Monétarisation et marchandisation excessives des contributions à la société
Ubérisation
Valorisation de l' »élite » bureaucratique
- ingénieurs
- manageurs
- hauts fonctionnaires
- …
Hyperspécialisation du travail
Un système fait d’humains
Les témoignages
La valeur du salaire
Trois histoires autour de la valeur du salaire avec Anne, aide à domicile, qui se bat pour une revalorisation des salaires dans son secteur, Gilles, reconverti boulanger, qui a expérimenté le salaire au besoin, et Guillaume, dirigeant d’entreprise, qui prône la transparence des rémunérations.
Matière à réflexion
[Discussion] Malaise dans le travail. Dialogue entre Laurent Berger et François Ruffin – Revue esprit
23 juin 2023