Les étapes de la bifurcation
Penser la bifurcation nécessite de se poser une série de question sur le système actuel et sur les potentiels pour la société de demain. Il est nécessaire de connaitre les limites du status-quo, d’identifier les systèmes qui méritent notre investissement, et de changer son regard pour prendre en compte les cadres environnementaux, sociaux et démocratiques.
Dans quel contexte bifurquer ?
Il existe une multitude de contextes dans lesquels la bifurcation peut être faite : de manière générale, cela est possible dès lors que nous sommes soumis à des prises de décisions, dans le travail et dans la société.
Désertion
Comment se débrouiller, subvenir à ses besoins, participer aux luttes, apprendre et pratiquer les savoirs paysans et artisans, obtenir des aides pour des projets, habiter différemment… Référez vous à cette ressource produite par Vous n’êtes pas seuls :
Les principes généraux
Être pro-actif : le système ne va pas se transformer tout seul, la rapidité de transformation dépend de notre détermination à faire le premier pas.
Faire en fonction de ses capabilités : notre influence sur le système doit être proportionnelle au pouvoir qu’on peut avoir sur celui-ci (moyens démocratiques, sociaux, économiques, politiques, décisionnaires, d’influence…).
Ne pas bifurquer seul, ne pas s’isoler : chercher à faire collectivement et à diffuser les initiatives. Nous avons besoin du soutien d’autrui : pour questionner le monde, et collaborer à sa transformation.
S’inspirer de l’existant et se préparer : la bifurcation ou la désertion ne sont pas des choix faciles, ils supposent des gains et des sacrifices. Il est bon de s’appuyer sur l’expérience de ceux qui ont fait le pas avant nous, qui bénéficient à la fois d’une vision critique sur le monde d’avant et à la fois d’une lucidité sur les difficultés de la bifurcation.